- atypique
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1 ♦ Biol., méd. Qui n'a pas de type régulier ou ne représente pas le type commun. Maladie atypique. Fièvre, tumeur atypique. Formes atypiques de certaines psychoses.2 ♦ Qui n'a pas de type déterminé (permettant une identification, un classement, etc.). — N. « Je suis un atypique dans une société atypique » (L'Express, 1978).⊗ CONTR. Typique.Synonymes :- peu différenciéatypiqueadj. Différent du type normal.⇒ATYPIQUE, adj.Qui n'a pas de type déterminé :• 1. Les préhistoriens qui admettent l'existence d'un anthropoïde, précurseur et ancêtre de l'homme, encore incapable de façonner d'autres instruments de pierre que des cailloux atypiques...J. DÉCHELETTE, Manuel d'archéol. préhist. celtique et Gallo-romaine, t. 1, 1914, p. 38.— En partic., BIOL., MÉD. et MÉD. VÉTÉR. ,,Qui diffère du type normal`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Fièvre, forme, maladie, tumeur atypique :• 2. D'autre part, on peut envisager systématiquement l'existence de l'épilepsie dans tous les troubles psychiques atypiques, ...H. CODET, Psychiatrie, 1926, p. 129.♦ PSYCHOL. Tempérament atypique :• 3. Vetter a étudié expérimentalement le tempérament « atypique » ou dissident. Réfractaire-né, il va toujours aux options extrêmes et passe volontiers d'un extrême à son contraire, pourvu qu'il reste dans l'extrême. La conduite atypique semble, plutôt qu'une disposition congénitale, être l'hypercompensation d'une expérience sociale malheureuse : ...MOUNIER, Traité du caractère, 1946, p. 480.Rem. 1re attest. 1808 (MOISTE); dér. de type, préf. a-2, suff. -ique.PRONONC. :[atipik].STAT. — Fréq. abs. littér. :4.BBG. — BOUILLET 1859. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Méd. 1966. — Méd. Biol. t. 1 1970. — MIQ. 1967. — NYSTEN 1824. — PERRAUD 1963. — PRIVAT-FOC. 1870. — SÉGUY 1967.atypique [atipik] adj. et n.❖♦ Didactique.1 Biol., méd. Qui n'a pas de type régulier ou ne présente pas le type commun. || Maladie atypique. || Formes atypiques de certaines psychoses.1 Les cellules cancéreuses présentent des anomalies de leurs noyaux, des divisions atypiques, témoignant d'une grande activité métabolique ou d'une multiplication désordonnée.Jean Verne et Simone Hébert, la Culture de tissus, p. 109.2 Freud a mis en évidence le fait que la sexualité se développe très tôt chez l'enfant, et qu'elle peut présenter des phases de développement atypiques, si l'on peut dire, tel le sadomasochisme anal ou d'autres investissements (…) de la libido.2 Qui n'a pas de type déterminé (permettant une identification, un classement, etc.).3 Il se borna à énumérer une douzaine de noms en -witz, -ski, -witzki, -ovitch, et -son, d'autres de sonorité germanique, et quelques-uns nettement atypiques, qui devaient être hébreux.Roger Ikor, les Fils d'Avrom, Les eaux mêlées, p. 574.♦ (Personnes) :4 Je n'étais pas dans cette situation avant guerre. Et comme, de surcroît, j'étais « atypique » (…) le respect que j'ai acquis de l'information m'oblige à vous mettre en garde et à insister sur la subjectivité de mon témoignage.F. Giroud, Si je mens, p. 61-62.♦ N. || Un, une atypique. || « Je suis un atypique dans une société atypique » (l'Express, 2 oct. 1978, p. 104).❖CONTR. Typique.
Encyclopédie Universelle. 2012.